La maladie et la santé  

 

Vous me demandez si votre maladie vient du yoga. D'aucune façon — loin de détériorer la santé, le yoga aide à en bâtir une,

solide et inaltérable.

29 juin 1942

 

N'oublie pas que pour réussir dans notre yoga il faut avoir un corps fort et en bonne santé.

Pour cela le corps doit faire de l'exercice, avoir une vie active et régulière, bien manger, travailler physiquement et bien dormir.

C'est dans la bonne santé que se trouve le chemin vers la transformation.

18 avril 1971

 

C'est bon de faire des exercices et de mener une vie simple et hygiénique, mais pour qu'un corps soit vraiment parfait il doit être ouvert aux forces divines, il doit être soumis seulement à l'influence divine, il doit constamment aspirer à réaliser le Divin.

 

 

Une bonne santé est l'expression extérieure d'une harmonie intérieure. Nous devons être fiers d'être en bonne santé (...) et ne pas la mépriser.

 

 

Le bonheur et la bonne santé ne sont pas encore dans ce monde un état normal.  

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Nous devons les protéger très soigneusement contre l'intrusion de leurs opposés.  

 

LES CAUSES INTÉRIEURES DE LA MALADIE

 

J'ai eu plusieurs sortes de petits accidents et de blessures, et cela me tourmente car tous mes efforts pour les éviter semblent vains. Que faire ?

 

Vous n'avez pas besoin de vous torturer avec ces petites choses — elles n'ont pas d'importance en elles-mêmes et leur utilité est de nous montrer où l'inconscient peut encore se trouver dans notre nature afin que nous puissions y mettre la lumière.

13 juillet 1937

 

Tu dois prendre cette maladie comme un signe que malgré toutes tes convictions, peut-être même tes résolutions, tu dois faire la sâdhanâ et ajouter à ta consécration extérieure au travail une consécration intérieure pour arriver à une compréhension profonde et à une transformation psychologique, et faire usage de ta retraite dans ce but.

Mon amour et mon aide sont avec toi.

6 avril 1952

 

Les maux physiques sont toujours le signe d'une résistance dans l'être physique; mais avec la soumission à la Volonté Divine et une complète confiance dans le travail de la Grâce, ils ne peuvent que disparaître rapidement.

22 mai 1957

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Sri Aurobindo dit : "Les maladies se prolongent inutilement et se terminent par la mort plus souvent qu'il n'est inévitable, parce que le mental du malade soutient la maladie de son corps et s'y appesantit"¹. Et j'ajoute :

"Une maladie du corps est toujours l'expression extérieure et la traduction d'un désordre, d'un manque d'harmonie de l'être intérieur; à moins que ce désordre intérieur ne soit guéri, la guérison extérieure ne peut être totale et permanente."

1er octobre 1959

 

Les désordres physiques sont autant de leçons qui viennent nous apprendre l'égalité et nous révéler ce qui, en nous, est assez pur et lumineux pour ne pas être atteint. C'est dans l'égalité que se trouve le remède.

Un point important : égalité ne veut pas dire indifférence.

11 décembre 1965

 

La maladie est venue à la manière d'un test et elle est repartie telle une purification emportant avec elle tout ce qui faisait obstacle à la joie d'une consécration intégrale.

2 février 1967

 

Cette maladie vous a été imposée par les forces hostiles comme un examen exigeant.

Vous ne l'avez pas affrontée avec l'attitude qui convenait.

C'est pourquoi elle s'attarde.

Votre retour à Madras n'a pas amélioré l'attitude, au contraire.

Vous cédez à un mouvement de peur et à un manque de confiance à l'égard du Divin.

 

¹Pensées et Aphorismes de Sri Aurobindo, Sri Aurobindo Ashram, 1994, p. 363.  

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Je ne vois pas comment cela pourrait aboutir à quelque chose de bon pour vous.

Votre maladie n'était pas un simple accident. Vous n'avez pas accordé suffisamment d'attention au changement intérieur, à un changement psychologique accompagné d'un élargissement de votre conscience. Vous étiez satisfait de vous-même. Vous étiez enfermé dans votre coquille et n'avez pas essayé de progresser. Vous avez dit que la sâdhanâ ne vous intéressait pas et vous pensiez que le peu de travail que vous faisiez était bien suffisant pour vous et que rien de plus n était nécessaire. C'est cette attitude qui vous a sorti de ma protection. Je vous ai averti, mais vous avez défié la Nature en disant que rien ne pouvait vous toucher. L'ensemble de toutes ces choses vous a attiré vos difficultés mentales, votre faiblesse et votre maladie.

Vous devez changer. Vous devez essayer de souscrire aux conditions de Mahâsaraswatî, de rendre votre travail de plus en plus parfait, de progresser et de faire un essai de transformation psychologique. C'est un minimum et si vous essayez sincèrement, mon aide sera toujours là.

En ce moment, mon travail va à une telle vitesse qu'à moins que vous ne fassiez un sérieux effort, vous resterez loin derrière et incapable de demeurer avec moi. Mais si vous faites ce que vous dites, tout ira bien.

 

 

Votre maladie vous a donné l'occasion d'ouvrir les yeux sur la nécessité d'un changement intérieur. Vous devez en profiter pour progresser. 

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Les choses qui ne veulent pas changer dans votre nature se rassemblent et se manifestent sous forme de maladie. La seule chose à faire est d'avoir une forte aspiration et un changement total. Alors tout ira bien.  

 

LA PEUR ET LA MALADIE

 

Sois sur tes gardes. Il y avait sur X. une formation de peur — peur du froid, peur d'une mauvaise santé, etc. — prends soin que cette formation ne te saute pas dessus; tu dois la rejeter résolument.

1937

 

Vous ne devez pas avoir peur. La plupart de vos ennuis proviennent de la peur. En fait 90% des maladies sont le résultat de la peur subconsciente du corps. Dans la conscience ordinaire du corps il existe une angoisse plus ou moins cachée qui redoute les conséquences de la moindre perturbation physique. Elle peut se traduire par ces mots de doute sur l'avenir : "Et que va-t-il arriver ?" C'est cette anxiété qui doit cesser. Cette anxiété est vraiment un manque de confiance en la Grâce divine, le signe évident d'une consécration qui n'est ni parfaite ni complète.

Dans la pratique, pour venir à bout de cette peur subconsciente, à chaque fois qu'il en vient à la surface, la partie la plus éclairée de l'être doit convaincre le corps de la nécessité d'une entière confiance en la Grâce divine, lui donner la certitude que la Grâce œuvre toujours pour le mieux, en notre être aussi bien qu'en tous, et la détermination de se soumettre complètement et sans réserve à la Volonté divine.

Le corps doit savoir, et être convaincu, qu'il est d'essence divine et que si rien ne fait obstacle à l'œuvre du Divin, rien ne peut nous faire de mal ;  

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ce processus doit être répété avec constance, jusqu'à ce que toute récurrence de peur s'arrête. Et ensuite, même si la maladie réussit à se manifester, sa force et sa durée seront considérablement réduites jusqu'à ce quelle soit définitivement conquise.

 

 

Quand un désordre physique survient, on ne doit pas avoir peur, on ne doit pas s'enfuir, on doit y faire face avec courage, calme, confiance, avec la certitude que cette maladie est un mensonge et que si l'on se tourne entièrement, avec une entière confiance, avec une complète tranquillité vers la Grâce divine, elle s'établira dans ces cellules comme elle s'établit elle-même dans les profondeurs de l'être, et les cellules elles-mêmes auront part à la Vérité éternelle et à la Félicité.

 

 

Depuis quelque temps des problèmes de peau sur mes jambes m'inquiètent vraiment. S'il vous plaît, Mère, chassez cette maladie de mon corps et la peur de mon mental.

 

La véritable maladie est la peur. Rejetez la peur et la maladie s'en ira.

Mon aide est avec vous.

Bénédictions.

1965

 

Quant au cancer, la première chose c'est de chasser toute peur.

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Si vous voulez guérir, il y a deux conditions. Premièrement vous devez être sans peur, absolument sans peur, vous comprenez, et deuxièmement, vous devez avoir une foi entière en la Protection Divine. Ces deux choses sont essentielles. 

 

L'INQUIÉTUDE

ET LA PRÉOCCUPATION DE LA MALADIE

 

Le docteur a. examiné mon sang. Il ma donné ce petit papier pour montrer la faiblesse du sang et vous le communiquer. La fatigue semble plutôt augmenter que diminuer, Mère.

 

Il ne faut pas vous inquiéter; vous serez bientôt remis sur pied, surtout que la vitalité est restée très bonne. N'ayez pas peur et gardez votre pleine confiance en la Grâce Divine.

18 février 1938

 

X. m'a dit : "C'était une erreur de ta part de ne pas informer la Mère de la maigreur et de la faiblesse de ton corps, " Pourriez-vous me dire ce qu'il faut faire pour l'améliorer ?

 

Ne vous en inquiétez pas et augmentez votre foi en la Grâce Divine.

Bénédictions.

4 juillet 1939

 

Les gens disent qu'on a cette attaque [de maladie] quand on travaille trop dur et qu'on s'expose par Ici même au soleil et aux vents froids.  

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Cette suggestion m'inquiète.

 

Cette attaque n'est pas due au travail ou à une exposition [aux éléments], mais à la suggestion d'une vieille habitude venant du subconscient. N'écoute pas ce que les gens disent et garde ta foi en la Grâce Divine. Tout redeviendra tout à fait normal avec le temps.

Avec mes bénédictions.

8 janvier 1940

 

Ne te tourmente pas et donne du repos à ta main. C'est la meilleure manière de guérir vite.

 

 

Mon conseil : ne pas s'inquiéter. Plus vous y pensez, plus vous  vous concentrez là-dessus et, par-dessus tout, plus vous avez peur, plus vous donnez à cette chose l'occasion de croître.

Au contraire, si vous tournez votre attention et votre intérêt ' ailleurs, vous augmentez les possibilités de guérison.

 

 

Pourquoi donner tant d'importance à ces fonctionnements matériels du corps ? Il vaut mieux se sentir tout à fait indépendant d'eux et les laisser aller selon leur loi propre, sans se tracassera leur sujet, jusqu'à ce que nous ayons la connaissance et la force nécessaires pour intervenir dans leur obscurité et les contraindre à changer et à devenir la vraie expression de la lumière et de la conscience suprême.

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Santé : ne pas s'en préoccuper, mais s'en remettre au Divin.*

 

 

Pense moins à toi-même et à ta santé.

Sûrement, tu deviendras plus fort.

Mais si tu es convaincu que tu as une maladie, va à l'hôpital, et là ils t'en trouveront sûrement une.

 

 

Si les parents pouvaient laisser leurs enfants tranquilles, ils ne tomberaient pas si souvent malades, peut-être même pas une fois sur dix. Oui, vous n'avez rien dit à l'enfant, mais vous étiez tellement inquiets pour sa santé. Il semblerait qu'une catastrophe soit arrivée ou que l'enfant ait soudainement développé un cancer. C'est votre inquiétude qui gâte toute l'atmosphère et augmente les ennuis.

 

 

Si vous êtes malade, on s'occupe de votre maladie avec tant d'anxiété et de peur, on vous donne tant de soins que vous en oubliez de prendre l'aide de l'Unique qui peut vous aider, et vous tombez dans un cercle vicieux et prenez un intérêt morbide à votre maladie.

 

 

Quand j'avais vingt ans, un docteur m'a dit qu'en cas de maux d'estomac ou d'intestins le mieux était de continuer à manger comme d'habitude et de ne pas faire attention au désordre. Il disait : "Si vous faites de l'acidité cela viendra quoi que vous mangiez, et plus vous y prêterez attention, plus cela augmentera. Si vous continuez à changer d'alimentation, à la fin vous trouverez que vous ne pouvez même pas avaler un verre d'eau sans avoir d'ennui.  

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Mais, si vous vous comportez normalement, si vous ne vous inquiétez pas, tout rentrera dans l'ordre." Et j'ai trouvé ce conseil tout à fait juste.

 

 

LA PENSÉE NÉGATIVE ET LA MALADIE

 

En fait, je peux t'assurer que les douleurs à l'estomac ainsi que de nombreux autres malaises sont dus à 90% à de fausses pensées et à une forte imagination — je veux dire que la base matérielle en est pratiquement négligeable.

Avec ma tendresse et mes bénédictions.

1943

 

Ne vous tourmentez pas, ne vous inquiétez pas ; surtout essayez de bannir toute peur; la peur est une chose dangereuse qui peut donner de l'importance à quelque chose qui n'en avait pas du tout. Rien que la crainte de voir certains symptômes se répéter, suffît à amener cette répétition.

24 juillet 1945

 

J'ai dans l'idée que trop de protéines et de féculents dans la nourriture aggravent l'eczéma.

 

En ce qui concerne les effets de la nourriture sur le corps, 90% tiennent au pouvoir de la pensée. Si tu suis avec confiance le traitement du Dr X., il te guérira.

Bénédictions.

6 octobre 1962

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On a dû vous dire que certaines maladies du corps vous feront beaucoup souffrir. On dit souvent des choses comme cela. Alors, vous faites une formation de peur et vous continuez à vous attendre à souffrir. Et la douleur vient même sans nécessité. Mais au cas où elle serait tout de même là, je peux vous dire une chose : si la conscience est tournée vers le haut, la douleur disparaît. Si elle est tournée vers le bas, la douleur est ressentie et même augmente. Quand on fait des expériences avec ces deux attitudes en se tournant vers le haut ou vers le bas, on s'aperçoit que l'affection physique en tant que telle n'a rien à voir avec la douleur. Le corps peut souffrir beaucoup ou pas du tout, bien que son état soit exactement le même dans les deux cas. C'est l'orientation de la conscience qui fait toute la différence.

Je dis "tournée vers le haut" parce que se tourner vers le Divin est la meilleure méthode, mais d'une façon générale on peut dire que, lorsqu'on détourne sa conscience de la douleur vers un travail ou quoi que ce soit d'intéressant, la douleur cesse.

Et non seulement la douleur cesse mais n'importe quel dégât causé à un organe peut se réparer plus facilement lorsque l'attention de la conscience est détournée du désordre et que l'on est ouvert au Divin. Il y a l'aspect Sat du Divin — la pure Existence suprême au-dessus, au-delà ou derrière le cosmos. Si vous pouvez rester en contact avec cela, toutes les maladies peuvent être supprimées.

25 novembre 1962

 

Mère bien-aimée,

Je souffre d'une sérieuse rechute d'enflure des chevilles due à la dengue.

Le Dr X. me traite, mais je supplie ta Force guérisseuse et fais de mon mieux pour m'ouvrir afin que notre travail puisse progresser à ce moment crucial. 

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Cesse d'imaginer des choses fausses et tes misères cesseront même coup.

Bénédictions.

10 décembre 1964

 

(À propos d'un sâdhak qui s'est plaint d'être surmené.)

 

La force vitale est très faible et les suggestions du mental plutôt fortes. Fais ce qu'il demande pendant quelque temps. Il découvrira peut-être que tout cela est de l'imagination, car c'est son imagination qui le rend malade ou plutôt qui lui donne l'impression d'être malade. 

 

LA VOLONTÉ DE VAINCRE LA MALADIE

 

Éveillez en vous la volonté de vaincre. Non pas une simple volonté dans le mental, mais une volonté dans les cellules mêmes de votre corps. Sans cela vous ne pouvez rien faire. Vous pouvez prendre des centaines de médicaments, ils ne vous guériront que si vous avez la volonté de vaincre la maladie physique.

Je peux détruire la force adverse qui vous a possédé. Je peux le refaire des centaines de fois. Mais chaque fois que ce vide se crée, il sera rempli par une de ces nombreuses forces qui essaient de s'y précipiter. C'est pourquoi je vous dis, éveillez [en vous] la volonté de vaincre.

20 octobre 1957

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N'aimez pas votre mauvaise santé et votre mauvaise santé vous quittera.

28 août 1966

 

Les deux sont corrects. Vous devez vous servir d'une forte volonté pour vous débarrasser de votre maladie et vous devez rester calme et ne pas vous inquiéter du résultat. Les deux ne sont pas contradictoires. L'une devrait accompagner l'autre. Quand vous serez complètement guéri, ce sera l'indication d'un progrès intérieur.

La compassion de Sri Aurobindo est toujours là pour vous aider, mais l'effort est nécessaire de votre côté aussi.

 

 

Elle doit prendre la résolution d'aller bien, sinon elle n'ira jamais bien.

 

 

Le corps est guéri s'il a décidé d'être guéri.

 

 

Le corps doit repousser la maladie avec autant de force que nous repoussons le mensonge de notre mental.  

 

LE CONTRÔLE DU DÉSIR

 

Pour guérir, mon enfant, il faut non seulement mettre complètement fin à ces pratiques inconvenantes, mais aussi débarrasser ta pensée et tes sens de tous les désirs malsains, car ce sont les désirs qui irritent les organes et les rendent malades.  

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Tu doit tout nettoyer impitoyablement et ta volonté n'est pas assez forte pour cela; invoque ma volonté, appelle-la sincèrement et elle sera là pour t'aider. Tu as raison lorsque tu dis qu'avec mon aide tu seras sûrement capable de vaincre. C'est vrai, mais tu dois vouloir sincèrement cette aide et la laisser travailler en toi et en toutes circonstances.

 

 

(Un sâdhak demande à la Mère d'utiliser son pouvoir

spirituel pour le guérir d'une maladie sérieuse)

 

Le pouvoir ne peut pas fonctionner si vous n'avez aucun contrôle sur vos désirs.

6 septembre 1959

 

Votre interprétation est correcte.

Dans ma dernière note, je faisais référence au désir de nourriture. À moins que vous ne contrôliez la nourriture que vous prenez, vous serez toujours malade.

14 septembre 195,

 

Maîtrise de l'avidité pour la nourriture : une promesse de bonne santé.*  

 

LA PAIX ET LA TRANQUILLITÉ,

LA FOI ET LA SOUMISSION

 

Rester tranquille et se concentrer est le plus sûr moyen de guérir de n'importe quoi et de toute chose, en laissant la Force au-dessus faire son travail.

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Il n'est pas de maladie qui puisse y résister si cela est fait comme il faut, à temps et suffisamment longtemps, avec une foi ferme et une forte volonté.  

 

J'ai de la fièvre. Quel est le meilleur moyen de s en débarrasser?

 

Reste calme et confiant et ce sera bien vite fini.

 

 

J'ai une forte douleur à la gorge, au cou et derrière la tête. Les attaques sont intolérables.

 

Il ne faut pas perdre patience, cela ne hâte pas la guérison.

Il faut, au contraire, garder une foi paisible que l'on va guérir.

5 octobre 1935

 

Établis dans ton corps une paix et une tranquillité plus grandes ; cela te donnera la force de résister aux attaques de la maladie.

22 octobre 1935

 

La seule chose que je puisse suggérer à propos des maladies est d'appeler la paix. Tenez votre mental détaché du corps par n'importe quel moyen — soit en lisant les livres de Sri Aurobindo, soit en méditant. C'est dans cet état que la Grâce agit. Et c'est la Grâce seule qui guérit. Les médicaments ne font que donner la foi au corps. C'est tout.  

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Mon cher enfant, il est maintenant temps que la foi devienne vraiment active et que tu résistes inébranlablement à toutes les contradictions. Aie la foi, la véritable foi, que tu seras guéri et la guérison ne peut que venir.

Avec mon amour et mes bénédictions.

2 février 1949

 

Au lieu d'être bouleversé et de lutter, la meilleure chose à faire est d'offrir son corps au Divin avec la prière sincère : "Que ta Volonté soit faite." S'il y a une possibilité de guérison, cela en établira les meilleures conditions ; et si la guérison est impossible, ce sera la meilleure préparation pour sortir du corps et de la vie sans lui.

En tout cas, la première condition indispensable est une calme soumission à la Volonté Divine.

Avec mon amour et mes bénédictions.

 

 

Détournez complètement votre esprit de vos difficultés, concentrez-vous exclusivement sur la Lumière et la Force venant d'en haut ; laissez le Seigneur faire de votre corps ce qui Lui plaît. Remettez totalement entre Ses mains la responsabilité entière de votre être physique.

C'est cela la guérison.

Avec mes bénédictions.

5 mars 1959

 

La condition impérative pour guérir se trouve dans le calme et la tranquillité. Toute agitation, toute nervosité prolonge la maladie.

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(À quelqu'un qui souffrait de l'estomac et des intestins)

 

C'est dû à l'inquiétude et à l'agitation. Que se passe-t-il ?

Fais descendre la paix, la Paix Divine dans ton estomac et tout ira bien.

 

 

Saisissez une paix profonde au-dedans et poussez-la dans les cellules du corps. Avec la paix la santé reviendra.

 

 

La paix et le silence sont les grands remèdes à toute maladie. Quand nous pouvons faire descendre la paix dans nos cellules, nous sommes guéris.

 

 

Paix dans les nerfs : indispensable à une bonne santé.  

 

LA GUÉRISON PAR LA GRÂCE DIVINE

 

(Quelqu'un atteint de rhumatismes écrivait :) Suis-je destiné à être un invalide ? J'ai donné la meilleure part de ma vie au Divin. Est-ce là mon destin ? N'y a-t-il pas d'échappatoire ?

 

Ayez la foi. Il n'est pas de maladie qui ne puisse être guérie par la Grâce Divine.

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Ne pensez pas que vous êtes invalide pour toujours, parce que la Grâce du Seigneur est infinie.

 

 

Je vous mets le portrait de deux oiseaux à [la] vue perçante pour vous encourager à avoir la foi dans la guérison de vos yeux.

Je vais voir ce qui peut être fait.

28 janvier 1932

 

Que faire à propos des maladies ?

 

Être passivement confiant : laissez-moi faire et c'est fait.

 

 

Quand on attrape une maladie, comment doit-on prier la Mère ?

 

Guéris-moi, oh Mère !

 

 

Sa maladie mentale était congénitale, c'est-à-dire causée par sa constitution physique, et cela lui serait arrivé, où qu'elle soit et quelle que soit la vie qu'elle aurait vécue. En fait, je l'ai tenue en vie ici un an et demi de plus qu'elle n'aurait tenu n'importe où ailleurs.

Ces maladies congénitales ne peuvent être guéries que par une transformation intégrale du corps lui-même, et nous n'en sommes pas encore arrivés là dans la sâdhanâ; autrement il ne s'agit que d'une soi-disant "guérison miraculeuse" et ce genre de miracle n'arrive que comme le résultat d'une absolue sincérité  

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dans la consécration au Divin et d'une foi inébranlable en la Grâce Divine. Ce n'était pas le cas, elle était pleine de peurs, de désirs et d'exigences et terriblement concentrée sur son être extérieur et sur ce qu'elle appelait ses besoins. Cela est tout à fait à l'opposé d'une sincère consécration.

25 mars 1935

 

Mon cher enfant,

Que ta réceptivité augmente cette année, jusqu'au point de te donner le pouvoir d'utiliser pleinement la force qui est à l'œuvre pour rétablir en toi une parfaite bonne santé.

Avec mon amour et mes bénédictions.

2 février 1948

 

X. a de nouveau écrit. Deux lettres qui vous étaient adressées de son amie Mademoiselle Y. (qui vous a rencontrée lors de sa dernière visite il y a quelques mois) sont passées inaperçues — apparemment du moins. Elle avait demandé un paquet de bénédictions pour des problèmes quelle avait. Elle n'a rien reçu. Mais dans sa seconde lettre, elle donnait de bonnes nouvelles.

 

Comment "inaperçues" ? Elle a été guérie ! Homme de peu de foi!

31 mai 1967

 

Avant de m'endormir je t'ai dit : "Ça ne va pas. [Si ce furoncle] reste je serai obligé de rester au lit la semaine du Darshan. "Je ne suis pas sûr que ce soit possible, mais le matin le furoncle s'était déplacé d'environ dix centimètres de l'endroit inconfortable, me donnant toute  

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liberté de mouvement : un ou deux jours après, il a crevé et maintenant il est sec. Je me demande encore si le furoncle pouvait vraiment se déplacer comme cela.

 

Tout peut arriver. Seule la logique de notre mental impose des limites. Je dois féliciter ton corps de sa réceptivité.

 

 

Cela donne la mesure exacte de la réceptivité de ton corps. Concentre la force sur les parties malades et elles iront mieux.

 

 

Je me demande pourquoi ces maux ne guérissent que si je t'en fais part dans le physique. Quand c'est pour les autres, je t'en informe en silence et cela marche. Peux-tu me dire pourquoi ?

 

Cela dépend de la réceptivité physique de chacun et cette réceptivité dépend elle-même de la mesure dans laquelle le mental domine.

 

 

C'est une question de réceptivité. Je fais tout ce que je peux pour lui, mais il continue de penser qu'il est malade. Cette idée le préoccupe tout le temps et il a fait une forte formation de maladie autour de lui. Il ne peut recevoir mon aide à cause de cette formation. Qu'il écarte l'idée de maladie et plus de la moitié de ses ennuis finiront et il sera facile de le guérir.

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Maladies

 

La vérité est harmonie suprême, suprême félicité.

Toute confusion, toute souffrance est mensonge.

Ainsi peut-on dire que les maladies sont les mensonges du corps et, en conséquence, que les médecins sont des soldats appartenant à la grande et noble armée de ceux qui, dans le monde, luttent pour la Vérité.

 

 

Si nous prenons le corps humain comme tabernacle du Seigneur, la science médicale devient le rituel du culte, et les médecins, les prêtres qui officient dans le temple.

Ainsi envisagée, la carrière médicale est un sacerdoce et doit être traitée comme telle.

 

 

Un esprit ouvert, un cœur généreux, une volonté sans défaillance, une détermination ferme et tranquille, une énergie inépuisable, et une confiance totale en sa mission — voilà ce qui fait un parfait médecin.

 

 

Une maladie, après tout, n'est qu'une mauvaise attitude prise par quelque partie du corps.

Le rôle principal des docteurs est de convaincre le corps, par des moyens divers, de retrouver sa confiance en la Grâce suprême.

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Aux connaissances et à l'expérience médicales, ajoutez une foi entière en la Grâce Divine et votre capacité de .guérison n'aura pas de limite.

 

 

Pouvoir spirituel de guérison : ouverture et réceptivité à l'influence divine.*

 

 

[Le] pouvoir matériel de guérir exige une grande sincérité da la bonne volonté.*

 

 

Je n'en ai pas fini avec cette deuxième crise cardiaque. La première était en juin 1938, et due a une trop forte dose d'un tonique stimulant en poudre. Cette fois-ci, c'est un surmenage du muscle cardiaque. Les médecins me conseillent un repos complet allongé. Même la tète ne doit pas être soulevée. Ils mont aussi averti que si je ne fais pas extrêmement attention, je pourrai avoir des problèmes plus sérieux. Mais je me sens plein de votre présence et fais ce que mon inspiration poétique soudainement et abondamment libérée me fait faire. Je massais fréquemment, excité par le passage des poèmes en moi — surtout lorsque les vers semblent venir de loin, de vastes espaces — et mon cœur commence à battre vite à ce moment-là, et si les médecins pouvaient mettre leur stéthoscope sur ma poitrine, ils commenceraient à secouer la tête à la perspective d'une guérison rapide. Mais cela ne me concerne pas. Je fais implicitement confiance à votre pouvoir et j'ai envie d'envoyer paître  

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en riant le sombre avenir dont ils me menacent, bien sûr avec les meilleures intentions et pour mon propre bien, au cas où je négligerais mon cœur. Je suis certain, Mère chérie, que le Pouvoir Divin peut aider, n'est-ce pas?

 

Mon cher enfant, je suis tout à fait d'accord avec toi qu'il y a un autre pouvoir et bien plus puissant que celui des médecins et des médicaments et je suis heureuse de voir que tu lui fais confiance. Cela te conduira certainement à travers toutes les difficultés et en dépit des avertissements de catastrophe. Garde ta foi intacte et tout ira bien.

28 mai 1948  

(À propos de médicaments)

 

Je ne suis pas particulièrement intéressée par ces choses qui ne sont qu'une aide extérieure pour la conscience extérieure et non essentielles au yoga.

 

 

Toute la valeur d'un médicament se trouve dans l'Esprit qu'il contient.

22 février 1961

 

Aller d'un médecin à un autre, c'est la même erreur que d'aller d'un Gourou à un autre. L'un est sur le plan matériel ce que l'autre est sur le plan spirituel. Vous devez choisir votre médecin et vous y tenir si vous ne voulez pas créer de confusion physique.

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 C'est seulement si le médecin lui-même décide d'en   consulter un autre ou plusieurs autres que la chose peut être faite en toute sécurité.

14 mars 1961

 

Je vous envoie un médecin et j'attends de vous que vous fassiez ce qu'il vous dira.

1er avril 1961

 

Croyez-vous que je doive suivre le traitement que ma, prescrit le Dr X. — après tout ce n'est pas un système médical qui guérit mais Votre Grâce.

 

C'est vrai que la foi guérit mieux que les médicaments. Vous pourriez suivre le traitement du Dr X. et appeler l'Aide divine.

5 août 1962

 

Demanderez-vous à Kâlî de me brûler avec le feu de la fièvre ? Je suis plutôt désespéré. Devrais-je prendre de simples médicaments ayourvédiques ?

 

Avant d'être si désespéré, essayez le traitement ayourvédique et prenez-le en vous concentrant sur la Force de Kâlî.

Bénédictions.

6 mai 1965

 

Dans tous les cas, c'est la Force qui guérit.

Les médicaments ont peu d'effet; c'est la foi dans les médicaments qui guérit. .  

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Faites-vous soigner par un docteur en qui vous avez confiance et ne prenez que les médicaments qui vous inspirent confiance.

Le corps n'a confiance que dans les moyens matériels, c'est pourquoi il faut lui donner des médicaments — mais les médicaments n'ont de l'effet que si la Force agit à travers eux.

Les allopathes généralement guérissent une chose mais au détriment d'une autre.

Les médecins ayourvédiques, en général, n'ont pas cet inconvénient. C'est pourquoi je les recommande.

20 décembre 1965

 

Quelles que soient les épreuves de la purification de ma nature, je dois les traverser avec ou sans aide médicale.

 

Tu as tout à fait raison. Accroche-toi à ta foi et tu seras guéri. Avec mes bénédictions.

5 juillet 1967

 

MESSAGES À L'INTENTION

DES SERVICES MÉDICAUX DE L'ASHRAM

 

{Message pour l'inauguration de la Section Ayourvédique)

 

Dans cette nouvelle activité, les connaissances Au passé doivent être illuminées par la révélation d'aujourd'hui.

Avec mes bénédictions.

22 février 1957

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(Message pour l'inauguration d'un Dispensaire pour enfants)

 

Dispensaire pour enfants

 

Autant de maladies

Autant de traitements

 

La chose la plus importante, en thérapeutique, est d'apprendre au corps à réagir convenablement et à rejeter la maladie.

Bénédictions.

2 juillet 1963 

(Message pour l'inauguration de l'École

pour une Vision Parfaite)

 

Plus le mental est tranquille, meilleure est la vision.

5 mai 1968  

(Message pour la Section de Cure naturiste)

 

La Nature est le Guérisseur universel.

24 avril 1968  

(Message pour la Nouvelle Clinique.)

 

En fin de compte, c'est la Foi qui guérit.

Bénédictions.

9 août 1969

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(Message à l'intention du Jawaharlal Institut of

Postgraduate Medical Éducation and Research

(JIPMER), Pondichéry.)

 

Veritas Curât. [La Vérité guérit.]

1957 

SUJETS D'ORDRE GÉNÉRAL

 

Mère, depuis quelques jours je prends régulièrement un bain de soleil. La toux s'en va. lentement. Je tousse encore un peu, mais ça ne me gêne plus. Serait-il bien de continuer le bain?

 

Oui, il faut le prendre tous les Jours, cela donne des forces et préserve l'énergie.  

 

Il faut éviter de tousser autant qu'on le peut. La toux peut être contrôlée par la volonté il faut toujours s'efforcer d'obtenir ce courroie, parce que tousser fatigue inutilement.  

 

Mère, la toux méfait souffrir beaucoup. Il devient difficile de la contrôler. Elle diminue quand Je T'écris. Mais elle revient de nouveau après quelques jours. Mère, quelle en est la cause ?

 

Sans doute des suggestions mauvaises qu'il faut apprendre à chasser.

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(A propos d'un léger accès de fièvre :)

Mère, il me semble que la chaleur de mon corps est due au feu de la purification. Est-ce vrai?

 

Le feu de la purification devrait purifier sans donner la fièvre et il est très possible de se purifier sans attraper aucune maladie.

28 mars 1935

 

Il est fort probable que la fin approche. Tout dépend de sa nature et de sa volonté. S'il préfère s'en aller tranquillement et sans lutter, qu'il reste tranquille et qu'il tienne aussi longtemps qu'il peut. S'il aime se battre, qu'il soit opéré et voie ce qui se passe. En tout cas, mes bénédictions sont avec lui.

 

 

J'étais assez déprimé d'apprendre la mort de X. après une opération. Il était l'un de vos travailleurs d'une habileté exceptionnelle. Comment se fait-il qu'il soit parti malgré votre influence et votre direction ?

 

L'opération était tout à fait réussie, pratiquée par un très habile chirurgien, mais le cœur de X. était malade au-delà de toute attente et il est mort d'un arrêt du cœur cinq jours après l'opération. Cela a été un triste événement et une grande perte pour le travail. Mais depuis quelque temps il souffrait beaucoup et il en avait assez. A plusieurs reprises, il avait exprimé le désir de changer de corps pour en prendre un meilleur. C'est sûrement ce désir qui est responsable de ce qui est arrivé.

22 novembre 1945

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Il est difficile de dire exactement laquelle des deux possibilités vous aiderait le mieux à retrouver la santé. Mais en règle générale, un changement est plus utile au corps au début qu'à la longue; de même ce qui nuit le plus au corps est de perdre intérêt à la vie et à ce qui l'entoure. N'importe quoi de nouveau peut réveiller son intérêt sur le moment — mais l'effet n'est jamais très durable.

21 février 1946

 

Ces contradictions dans les impressions sont assez naturelles.

La conscience matérielle se réjouit naturellement des circonstances qui s'arrangent pour satisfaire ce qu'elle considère être son besoin et, en tout cas, qui l'aideront à retrouver son équilibre et sa confiance dans la vie.

L'âme constate une fois de plus une victoire de la matière sur l'esprit (car toute maladie qui résiste au traitement intérieur est pour l'esprit une défaite qui peut n'être que passagère, mais qui n'en est pas moins une défaite). L'âme ne peut être ni troublée ni malheureuse, car elle a confiance dans son éternité dont elle est consciente; mais elle peut éprouver parfois une certaine mélancolie...

19 juin 1960

 

S'il te plaît, dis à Mère que j'ai tout le temps l'impression que la vie et l'énergie s'écoulent hors de moi par les mains et par les pieds et je ne peux pas l'arrêter.

 

Pourquoi se plaint-il ? Pour que l'énergie se renouvelle, il faut la dépenser. Le corps humain n'est pas un vase clos qui devient vide à l'usage. C'est un canal qui reçoit seulement lorsqu'il dépense.

Qu'il mange bien, dorme bien, qu'il évite les pensées fausses et se dépense normalement. Il ira bientôt tout à fait bien.

20 avril 1968 

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C'est seulement en corrigeant votre façon de vivre que vous pouvez espérer vous assurer une bonne santé.  

 

C'est à cause de toutes vos querelles, de vos cris, de votre inquiétude, nervosité, agitation, de vos discordes et disputes que X. n'est pas bien. J'ai dit depuis le début qu'elle avait besoin de repos et de calme. C'était particulièrement indispensable, mais elle a été entourée de l'atmosphère inverse — ce n'est pas surprenant qu'elle soit malade. Elle pleure et elle tremble parce que ses nerfs sont surmenés et ils sont surmenés parce qu'aucun de vous ne se maîtrise ni ne contrôle ses paroles.

Lui faire la cuisine est très gentil, mais ce n'est pas suffisant; vous devez lui permettre d'avoir assez de paix et de tranquillité pour pouvoir manger.  

 

Quelquefois, quand j'ai pitié d'une personne malade, mon corps commence a manifester les symptômes de sa maladie.

 

Le meilleur moyen, c'est d'appeler la Divine Présence de Vérité et d'Harmonie pour qu'elle remplace les vibrations de désordre et de confusion.  

 

Ce n'est pas très difficile de se débarrasser des maux de tête et des étourdissements. Quel que soit votre mauvais état, appelez la lumière d'en haut.   

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Essayez de sentir la lumière entrer en vous depuis le sommet de la tête, vous apportant avec elle calme et paix. Si vous le faites sérieusement, vos maux de tête et vos étourdissements disparaîtront en un rien de temps. 

 

Les tumeurs indiquent toujours quelque difficulté dans la nature; certaines cellules décident d'être indépendantes de la discipline du corps. Elles ne restent pas en harmonie avec les autres parties et commencent à proliférer hors de toute proportion. C'est, en général, le résultat d'une très forte avidité dans la nature. Cela peut être l'avidité pour des choses matérielles ou pour le pouvoir ou n'importe quel autre objet subtil.

Par une opération vous pouvez enlever la tumeur, mais la nature intérieure reste inchangée, elle ressortira ailleurs et tous les désagréments que le malade doit subir à l'opération, et par la suite, seront vains.   

 

Les cellules du corps ont pris l'habitude de s'accroître sans raison. C'est le cancer. Si vous changez la conscience dans les cellules et les débarrassez de leurs habitudes, le cancer peut être guéri. 

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